Les montages pour la pêche au flotteur,
Le fil : On peut utiliser de la tresse ou du nylon de 50/00. Pêcher trop fin n'est pas recommandé, on perd du plaisir au combat mais sur un gros c'est une assurance. De plus pour relâcher sa prise c'est mieux, un combat écourté favorisera une remise à l'eau rapide après la photo.
Le stop : Il sert à régler la profondeur de pêche. On peut aussi réaliser une ligature.
Le Flotteur : Je préfére que le fil ne passe pas dans le corps tout simplement pour éviter les vibrations. La présentation du vif est meilleure et on peut tirer ou faire des relâcher en action de pêche grâce au bon coulissement du flotteur. La portance est variable en fonction de la rivière et de la taille du vif. Les miens varient de 150 à 500 gr. Attacher son flotteur avec une agrafe permet aussi de changer son bouchon très rapidement. La plombée : J'ai pour habitude de mettre un anti-emmêleur souple ou rigide doté d'une agrafe. Facilité là encore pour changer de grammage et le fil ne sera pas abimé par l'abrasion d'un plomb mal usiné.
La plombée : ( type plomb poire ou boule) est fonction du flotteur et de la taille du vif. Une perle ou gaine silicone vient enfin protéger le noeud d'attache à l'émérillon.
L'émerillon : Du costaud au rayon mer ou silure, il est attaché par un noeud au corps de ligne. Quel noeud ? Le palomar, l'universel ou d'autres. Je précise que je double ou triple mes noeuds, l'échauffement des spires est moindre à la traction. Essayez avec votre noeud préféré vous verrez la différence de résistance.
Le bas de ligne : Nylon, tresse, ou fluoro en forts diamétres. Le fluoro est cher mais résiste mieux à l'abrasion que la tresse. Pour de forts diamétres en nylon et fluoro, on ligature par un noeud, la deuxième solution consiste à mettre des sleeves.
Les hameçons : Triples de 2/0 à 4/0 et simples de 2/0 à 10/0. C'est fonction de l'armement et de la taille de l'esche ou du vif
Armement des vifs Montage n°1 :
C'est le montage que je préfére quand je pêche en Loire ou le courant est fort, le vif fatigue moins. Là encore cette monture n'est pas réglable. Il existe d'autres systèmes. Avec le noeud sans noeud les hameçons sont alignés, le montage et efficace et résistant.
Montage n°2 :
Un montage qui permet de ferrer à la touche. L'inconvénient de cette monture est qu'elle n'est pas réglable, on est obligé de la concevoir avec la taille du poisson utilisé. On peut au lieu de piquer le deuxième triple, ceinturer l'avançon excédentaire avec du fil élastique (rayon mer) autour du vif, ce qui laisse le triple pendant sous le poisson. La liste des montages n'est pas exhaustive car il en existe une multitude, à chacun de trouver celui qui correspond le mieux à la technique employée pour un gain d'efficacité ( tenue du vif, ferrage ... ).
Les vifs :
Ils seront d'une taille de 20 à 25 cm pour un poids approximatif de 300 à 500 gr, mais on peut mettre un vif de 800 gr à 1 kg voir plus. Quand aux espèces : Rotengles, Gardons, Brèmes, Chevesnes, Tanches, Carassins, Carpeaux, Mulets ( attention à la taille réglementaire ). L'anguille ? non pour la simple raison qu'elle est en nette régression et que la variété de vifs disponible est suffisante. Pourquoi ne pas amorcer à la civelle !!
Le silure à la bouée :
Cette technique se pratique du bord mais nécessite une petite embarcation pour mettre en place les bouées ainsi que les lignes. Elle permet de faire évoluer le vif sur un secteur précis où les silures sont censés venir chasser. C'est une pêche d'attente mais les avantages sont nombreux : Il n'y a pas d'emmêlage possible; pas de dérives intempestives du vif; il ne peut trouver refuge dans un obstacle; et pour finir le vif prospecte une couche d'eau bien définie. Il faut positionner ses bouées aux endroits stratégiques puis disposer les lignes ( flotteur, plomb, émerillon, bas de ligne) qui seront attachées par un fil cassant en 20/100 de 20cm environ à une bouée dotée d'une cordellette variant de 2 à 10 mètres. Le 20/00 est une valeur approximative, sur un vif remuant ou par fort courant on peut aller jusqu'au 35/00 voir plus. Pour affaiblir un cassant, on peut tout simplement réaliser deux ou trois noeuds simples qui vont fragiliser la résistance. A l'attaque d'un silure le fil doit casser, faites des tests de résistance. Ensuite les cannes seront installées sur des piques ou un rodpod avec détecteurs en position haute, fil bien tendu et frein du moulinet réglé fort. Elles sont positionnées le plus verticalement possible pour que la bannière ne touche pratiquement pas la surface de l'eau ( ça évite aux débris charriés par le courant de se prendre dans le fil et de rendre le montage inopérant ). Le flotteur est facultatif sur le corps de ligne, il peut être utile tout simplement si vous décidez de changer de technique pour pratiquer une dérive du vif sur le poste. Pour le poids de l'ancre, 6 à 10 kg est un bon compromis. Voir plus en détail le montage
Le silure au téléphériqueTechnique qui se pratique du bord avec l'avantage de présenter des esches volumineuses sans bateau sur un poste fixe. On ne peut lancer un vif de 800 gr plus un plomb de fort grammage sans casser la canne et cette astuce permet donc de pallier à cette situation. Le corps de ligne est en tresse et le montage se termine par une perle caoutchouc et un émérillon. Un peu comme le "pater noster", on attache un morceau de ligne de 30/00 environ pour x centimétres de longueur à l'émérillon puis un plomb d'un grammage qui est en fonction du courant. Il suffit de lancer à l'endroit souhaité puis de positionner sur le corps de ligne le coulisseau (armé du bas de ligne esché) qui va glisser jusqu'à l'émérillon. On peut de se fait présenter l'appât à l'endroit et à la hauteur voulue. De plus si l'endroit pêché est encombré, le fil cassant cédera sur une traction du pêcheur ou du silure