La pêche :
Bien cela ne soit pas indispensable, il est parfois judicieux de procéder à un amorçage d’accoutumance avec des morceaux de calamars, de vers de terre et des tronçons de poissons marins agglomérés dans de l’argile que l’on mouille avec de l’huile de sardine.
Il existe une multitude d’appâts qui peuvent être utilisés pour le silure, voici les plus courrant :
Les bouillettes poisson allégées de 40 à 80 mm, contenant un morceau de polystyrène ou une bille de liège.
La traditionnelle grappe de vers de terre ou de lanières d’encornet.
Le bouquet de 2 ou 3 écrevisses eschées par la queue.
Les poissons morts ou vifs évoluant entre 2 eaux ou au ras du fond.
L’utilisation de poissons marins dégageant une forte odeur s’avère très intéressante (sprats ; maquereau ; encornet entier ; etc.)
On peut soit escher un poisson entier qui sera monté sur une monture de Type JPK, ou alors un demi dans lequel on aura enfoncé un morceau de mousse flottante.
On peut également augmenter l’attraction en injectant de l’huile de sardine dans le poisson mort.
Les vifs sont soit des gardons, des rotengles, des carassins, des tanches ou des brèmes de 20-25 cm mais surtout pas l’anguille qui aurait tôt fait de s’enrouler autour d’un obstacle.
Pour décoller les vifs j’utilise des flotteurs que l’on fait coulisser sur la ligne, il en existe de différentes tailles et l’on trouve toujours celui dont on a besoin.
Dans tous les cas, l’usage d’un clown est très efficace, les vibrations qu’il produit éveilleront irrésistiblement la curiosité de nos gros matous.